depuis le toit-terrasse de l'appartement, où l'on découvre que La Ciudad est capable aussi de sérenité et de silence : un volcan à l'horizon (lequel ?), le pépiement des oiseaux (lesquels ? leur vol rapide et sec me rappelle celui des fauvettes) – chaque maison entourée de barbelés, les barreaux aux fenêtres, les caméras privées de surveillance devant chaque porte d'entrée – et toute cette anarchie de câbles qui pendouillent, de conduites diverses apparentes et d'antennes paraboliques. Dire aussi la lumière, toujours si blanche et intense jusqu'en fin après-midi même lorsque le ciel est voilé, que nous restons dans la rue les yeux mi-clos aveuglés incapables de soutenir.