joie au soir sur la plaza Obélisco, car Bernardo Arévalo, joueur d'échecs, diplomate et fils de Juan José Arévalo (premier président élu du Guatemala) – joie car Bernardo Arévalo vient de mettre une tapée à Sandra Torres, celle du Pacte des Corrompus, au second tour de l'élection présidentielle. Mais fut-ce pour voir le pays de chair se libérer, était-il bien prudent de rejoindre la place en pleine nuit dans la foule, puisqu'on ne cesse de nous répéter que nous sommes en sécurité tant que nous ne nous déplaçons pas la nuit ? Mais tant d'allégresse, et disparu ce fond d'air pesant et les yeux mi-clos des gens toute la journée, tant d'alacrité qu'il était bien improbable que quiconque aille emmerder deux gringos s'enquérant d'affaires guatémaltéco-guatémaltèques.
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