Lago Atitlàn pour la première bouffée d'air depuis notre arrivée – quitter la ville –, mais l'odeur de gazole n'est jamais loin, même auprès de ces villages pas tout à fait ouverts au tourisme, odeur qui ne quitte pas la gorge et rougit les yeux, et qui serait peut-être, pour le peu que j'en sais, toute l'odeur du Guatemala. Lago Atitlàn par temps brumeux, mystère des deux volcans frères Tolimán et Atitlán qui nous toisent d'où que nous soyons, et les femmes vêtues des huipiles superbes qui tissent bracelets et portefeuilles bariolés. Mais tout cela ne signifie rien encore, il faudra revenir, plus longtemps, pour comprendre ce que nous voyons vraiment.